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Camara | chasse-mouche en poils de yak | |
dérivé de shaitya : sanctuaire pré-islamique (Indonésie), du sanscrit chita (bûcher funéraire) |
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varna selon les hindous, du portugais casta : race pure, non mélangée. Au nombre de cinq, selon le brahmanisme : brahmanes (caste sacerdotale), kshatriya (noblesse, scribes), vaishiya (paysans et marchands), shudra (travailleurs serviles) et paria (intouchables) |
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Caitya | en sanscrit : "lieu saint". Temple comprenant une nef centrale et deux nef latérales séparées par des colonnades, et, plus généralement, tout édifice sacré, temple ou reliquaire. Les premiers caitya remontent probablement au règne de l'empereur Ashoka (Ajanta, Ellora ...) | |
Cauri | coquillage utilisé comme monnaie | |
Cent huit |
nombre sacré chez les bouddhistes (nombre des épreuves subies par Bouddha avant l'Illumination) et les hindouistes (nombre de poses de la danse sacrée dans le Natya shastra), nombre des perles du chapelet tiébétain (mala). Pour les mathématiciens, 108 est le produit des trois premiers nombres portés à leur propre puissance. |
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Chakrasamvara | Divinité tantrique secondaire accompagnant souvent Samantabhadra sur les mandala | |
spécialiste des rituels anté-brahmaniques ou anté-bouddhistes, capable d'entrer en contact avec les divinités pour guérir ou donner des maladies, faire de la divination ... |
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école de méditation bouddhique originaire de Chine, Son en Corée, Zen au Japon |
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Charnier | "shmashana" en sanscrit. Cimetière représenté dans les mandala tantriques pour transcender la peur de la mort et de la dissolution. Les noms des huit charniers évoquent des caractéristiques idéalisées dans les pratiques tantriques de transformation psychique et spirituelle : Chandogra ("terrible et effrayant"), Gahvara ("impénétrable abîme"), Valakula Karanka ("crâne embrasé"), Vibhishana ("terrifiant"), Lakshmyavana ("jardin de Lakshmi"), Gharanha Kara ("effrayantes ténèbres"), Kilakilavara ("cris de joie") et Attattahasa ("rire tapageur"). | |
Chakra |
"roue" en sanscrit, disque, cercle, symbole de l'enseignement bouddhiste pouvant désigner la Roue de la Loi (Dharmachakra), la Roue du Temps (Kalachakra) ou la Roue de la Vie (Karmachakra) ou la Roue de la Félicité. Dans le yoga et la médecine bouddhiste: un des six centres d'énergie du corps "subtil" disposés le long de la colonne vertébrale, visualisés dans le rite intérieur comme des lotus ou des roues au rayon indéterminé, qui se développent à partir du centre. Point de rencontre et d'intersection des forces psychiques et des fonctions corporelles. |
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Chakravartin |
littéralement "celui qui fait tourner la roue", nom du souverain universel dans le bouddhisme, l'hindouisme et le jaïnisme |
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Cham | danses sacrées cérémonielles | |
Changu | nom de Garuda au Népal | |
Chankrama | en sanscrit : "sentier sur le fleuve", un des symboles utilisés (arbre pipal, trône vide, empreinte des pieds ...) par l'iconographie bouddhique pour signaler la présence de Bouddha, avant qu'il ne soit représenté sous des traits humains (période aniconique). | |
"camara", symbole bouddhique, attribut royal, souvent associé à Bouddha |
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Chatra | parasol symbolisant la puissance royale. En sculpture et en peinture, il distingue les personnages importants. En architecture, il surmonte les stupa. | |
Chatraveli | empilement de sept à treize disques sur l'harmica d'un stupa | |
Chedi | stupa en Birmanie (Myanmar) | |
Chenresig | nom tibétain d'Avalokiteshvara | |
Chinnamasta | déesse de la grande sagesse, souvent représentée sur le dos de Rati, décapitée pour nourrir ses fidèles (yogini) de son sang | |
Chintamani | Selon l'hagiographie tibétaine, il existe soixante-quinze représentations de Mahakala ou Chintamani, une divinité courroucée gardant le Chemin de la Sagesse et la Compassion bouddhiques. | |
Chinthe | lion mythique utilisé comme élément décoratif en Birmanie (Myanmar) | |
reliquaire, stupa tibétain |
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de Bouddha |
cinq familles de Bouddha, Vajra, Ratna, Padma et Karma correspondant aux formes purifiées des cinq agrégats psychophysiques que sont la conscience, la perception, la sensation, les actes de volonté et la forme. Les cinq parèdres des Bouddha sont les formes pures des cinq éléments :
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Cintamani | joyau qui exauce tous les désirs, symbole de l'esprit libre | |
Citipati | seigneurs des charniers | |
ensemble d'enseignements et d'aphorismes à dominante sociale et métaphysique promulgué par Confucius : Kongfuzi, 551? / 479? av. J.-C. |
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coquillage utilisé comme trompette, symbole bouddhique et hindouiste, attribut de Vishnu (le son de sa conque a créé l'univers) |
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D |
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petit stupa, monument en forme de tumulus commémoratif ou contenant des reliques de Bouddha ou d'un saint homme |
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Dakini |
en tibétain "mkha-gro-ma" "Celle qui marche dans l'espace", divinité déjà présente dans l'hindouisme, appartenant à la suite de Kali. Dans le bouddhisme tantrique, la Dakini est une déesse mineure à l'aspect farouche. Réputée pour transmettre un enseignement, dotée de pouvoirs surnaturels, elle est un guide spirituel et une partenaire féminine initiée. Elle accompagne souvent d'autres divinités. La Dakini est toujours de forme féminine, et son attitude est toujours dansante. Appartenant à la catégorie des déités farouches, elle est représentée avec un aspect féroce portant collier de crânes et cheveux hérissés. Elle tient souvent le hachoir et la coupe crânienne, ainsi que le khatvanga (bâton magique). |
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"maître dont la sagesse est aussi grande que l'océan", titre honorifique sonné en 1578 au troisième successeur de l'école des gelugpa. 14 se sont succédés, chacun étant la réincarnation de son prédécesseur et d'Avalokiteshvara. L'actuel dalaï-lama, Tensin Gyatso (prix nobel de la paix en 1989) vit en exil à Dharamsala au nord de l'Inde. |
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Damaru | petit tambour rituel | |
Danda | bâton, symbole de gouvernement et de justice | |
"être de lumière", divinité. Chacune est liée à un élément spécifique (bhuta), un sens (indriya), un nom (nama), un son (mantra), une couleur (rasa), un diagramme (yantra) un symbole (linga) etc... opposé aux asura. |
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"servantes des dieux", danseuses sacrées des temples brahmaniques. |
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Devata | divinités féminines secondaires, essentiellement utilisées dans un but décoratif | |
"la déesse", la plus ancienne déité du panthéon hindou, nourricière aux hanches larges, vénérée sous diverses formes : Bhu, ancienne déesse de la terre, Parvati, fille des Himalayas, Kali et Durga les vengeresses, souvent appelée Mata (mère) |
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Devi Lhamo | Palden Lhamo (ou Devi Lhamo) est la forme tibétaine de l'ancienne déesse indienne Shridevi, qui, dans le tantrisme tibétain, est devenue la protectrice de la foi bouddhique et de la lignée des Dalaï Lama. | |
Dhanus | arc | |
littéralement : "pilier, loi, enseignement, ce qui maintient", base de la religion hindoue, loi fondamentale de l'univers, ordre cosmique l'un des trois joyaux du bouddhisme : l'enseignement du Bouddha. C'est aussi la réalité suprème contenue dans cet enseignement, le chemin menant à sa réalisation, les qualités qui en découlent |
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Dharmachakra | roue de la loi, mise en branle pour la première fois par Bouddha lors de son sermon de Bénarès (Varanasi) | |
attitude de la prédication, mise en branle de la Roue de la Loi (Bouddha assis à l'indienne, pouce et index de la main gauche joints, pouce et index de la main droite joints et touchés par le majeur de la main gauche) |
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Dharmakaya | "corps de vérité", dimension absolue de la réalité suprème, dépourvue de toute construction mentale | |
ou Lokapala, en tibétain "Drag-ched", "Gardiens de la Doctrine", à l'origine démons locaux au Tibet, domptés par Padmasambhava, devenus protecteurs, représentés avec des cheveux roux, une auréole de flammes et une couronne à cinq têtes de mort. Pour la plupart d'anciennes divinités hindoues, ils présentent un aspect farouche et guerrier, combattant les ennemis de la Loi et chassant les esprits malfaisants. On les reconnait à leurs signes distinctifs: couronne à cinq crânes surmontée de joyaux entourés de flammes, cheveux hérissés et sourcils froncés, colliers de crânes et port de peaux de bête (voire humaine); Ils piétinent sauvagement animaux ou êtres humains. Au nombre de huit, ils sont également souvent représentés en Yab-Yum avec leur yogini. Ils peuvent être des créatures terrestres, c'est à dire des êtres vertueux appartenant au samsara, ou des émanations des Bouddha et des boddhisattvas. - "MAHAKALA, "le Grand noir" (Mbon-po en tibétain).C'est l'aspect bouddhiste de Bhairava, lui-même une forme de Shiva. Au Tibet, il est dharmapala et Yidam, et présente de nombreuses formes. - SHRI-DEVI, "La belle déesse" (Lha Mo en tibétain). C'est la seule forme féminine des gardiens, représentée avec un troisième oeil sur le front, assise en amazone sur sa mule, et souvent accompagnée de deux Dakini. Considérée comme la parèdre de Yama, le dieu de la mort, elle est la protectrice de Lhassa. - HAYAGRIVA, "Celui qui possède une tête de cheval", de couleur rouge, porte le vajra et le bâton. - YAMARAJA "Le roi de la mort"; (Gsang-Sgrub en tibétain), représenté debout sur un buffle, tient un couperet et une calotte crânienne, souvent accompagné des Citipati. - YAMANTAKA "Le vainqueur de la mort", divinité à tête de buffle, de couleur bleu foncé, représenté debout sur un buffle, tient un couperet et une calotte crânienne. - KUBERA: Dieu indien de la richesse, représenté avec un sac de bijoux et une mangouste. Il réside sur le mont Alaka, souvent représenté torse nu, assis avec une jambe pendante. Sa forme népalaise est Jambhala. Il fait partie des quatre Lokapala, sous sa forme Vaisravana. - AMRITADAYA - VIJAYA D'autres traditions remplacent ces derniers noms par Tsangpa et Begtse, guerrier redoutable en armure mongole. |
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Dhritarastra | en tibétain yulkor-rung, un des lokapala ou gardiens des 4 points cardinaux, placés de chaque côté dans le pavillon d'entrée des temples, "celui qui maintient le royaume de la Loi". De couleur blanche (pureté), il siège à l'est et porte la vina, un instrument à cordes. Au Népal, on le connaît sous le nom de Vinaraja, "le roi (qui joue) de la vina". Il règne sur les Gandharva, esprits musiciens. | |
en sanscrit : "méditation", chan en chinois, zen en japonais, technique de concentration mentale qui permet d'atteindre à la vérité suprème |
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attitude de la méditation (Bouddha assis à l'indienne, main droite paume en haut reposant sur la main gauche paume en haut) |
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Dhyani-Bouddha | Bouddha de méditation | |
ou dvarapala ou lokapala : gardiens des points cardinaux, fréquemment représentés à Khajuraho et à l'entrée des temples bouddhistes himalayens |
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Dob-dob | moine gardien de l'ordre dans les monastères | |
salle de méditation dans le bouddhisme zen |
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Dorje | vajra en sanscrit : foudre | |
Dorje Chang | Lama Losang Tubwang Dorjechang est une manifestation spéciale de Tsong Khapa révélée directement au yogi Dharmavajra. | |
Dorje Legpa | Aspect boddhisattva de la dimension primordiale, Damchan Dorje Legpa signifie foudre béni. | |
Dorje Sempa | Dorje Sempa représente la manifestation de la sagesse de tous les bouddha, laspect pur de lesprit. | |
peuple de l'Inde ancienne, repliée vers le Sud à la suite des invasions aryennes. style architectural du sud de l'Inde caractérisé par des temples aux portes monumentales (gopuram) |
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Drilbu | gantha en sanscrit : clochette rituelle | |
Dug Kharma | Divinité
féminine paisible, représentée avec un porte-bannière
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en sanscrit : "douleur", caractère passager et transitoire de la réalité matérielle, une des quatre saintes vérités du bouddhisme |
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Dung Dul | émanation ou manifestation de Vajrapani | |
littéralement "l'inaccessible", divinité de l’hindouisme, épouse de Shiva en colère, chargée par les dieux de tuer Mahishashura, le démon qui a pris l'apparence d'un buffle pour devenir maître du monde à la place d'Indra, shakti suprême par excellence. |
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bannière | ||
mât, colonne, pilier porte-bannières |
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ou dikpala, les deux paires de gardiens (lokapala) à l’entrée des temples, pagodes et stupa |
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école artistique Thaï (Mon), VII° à X° siècle ap. J.-C. |
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petit cône de terre crue mélangée aux cendres du défunt, pressée dans des moules en bois, métal ou pierre et posés à côté des chortens, forme d'expression artistique du Bouddhisme ésotérique tibétain. Les dza-dza ou tsha-tsha représentent le plus souvent Bouddha ou des déités. De petite taille, ils sont souvent placées sur l'autel domestique, ou offerts par les pélerins sur les lieux sacrés. Des dévots en portent sur eux en permanence comme objet de culte, pour atteindre plus vite la réalisation. Leur préparation s'accompagne de rites, et cet acte de dévotion imprègne l'objet de l'énergie psychique de ses créateurs. |
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