I |
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divinité brahmanique héritée du védisme, dieu de la Pluie et du Tonnerre, souvent représenté avec un troisième oeil sur le front, le foudre à la main et chevauchant l'éléphant Airavata sa monture, ajouté au panthéon bouddhiste et considéré comme un boddhisattva |
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ou paria, hors-castes dans l’hindouisme |
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J |
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Apparu à la même époque que le bouddhisme, le jaïnisme fut fondé au VI° siècle av. J.-C. par le sage Mahavira qui fut suivi de vingt-quatre prophètes ou "Thirthankaras" ou encore "Jina". Cette religion repose à la fois sur une pratique de la vie communautaire, tant pour les hommes que pour les femmes, et sur le refus absolu de la violence (ahimsa) qui va jusqu'à faire porter à certains de ses adeptes un bandeau sur la bouche afin d'éviter de tuer des insectes en les avalant. Tout comme le bouddhisme et contrairement à l'hindouisme, le jaïnisme s'adresse à tous sans considération de caste. Ebranlé par un schisme au II° après J.C., le jaïnisme n'a guère étendu son influence. Les Jaïns constituent aujourd'hui une communauté connue pour son esprit commerçant. Ils sont particulièrement répandus dans l'Etat du Gujarat ainsi qu'au Rajasthan où subsistent des temples qui témoignent de leur influence passée (Mont Abu, Ranakpur). |
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Jambhala | Gardien du Nord, également appelé Vaishravana ou Kubera, considéré comme un dieu à part entière, dieu de la richesse et de la prospérité, il règne sur les yaksha. | |
lac mythique himalayen |
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Jampa Yeshe |
Forme de Manjushri |
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en pali : "nativité", recueil de 547 récits des vies antérieures de Bouddha exaltant ses actes exemplaires au cours de ses re-naissances successives, importante source iconographique (Borobudur ...) |
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Jatamakuta | coiffure d'ascète, formée de tresses épaisses relevées sur le tête en un grand chignon | |
littéralement "naissance", caste |
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"Victorieux", groupe de cinq émanations du Bouddha primordial à localisation cosmique précise (reprise dans les mandala), comprenant Vairocana au zénith, Akshobhya à l'est, Ratnasambhava au sud, Amitabha à l'ouest et Amoghasiddhi au nord. Ils forment le Pancha Tathagata du bouddhisme tantrique. Ils correspondent aux cinq ensembles de l'univers, aux cinq éléments. Il existe quelquefois un sixième jina placé au dessus des autres : Mahavairocana. dans le jaïnisme, nom donné au fondateur du mouvement. |
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lingam de lumière |
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Jizo | bosatsu populaire au Japon | |
K |
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Kadam-pa | école bouddhiste tibétaine | |
Kagyu-pa | école de la transmission orale, fondée par Marpa et dont Milarepa l'ascète-poête est un des réprésentants les plus connus | |
tête terrifiante de monstre, représente le démon Rahu (élément architectural utilisé comme gargouille ou clef sur les linteaux) |
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Kalaratri | parèdre de Shiva Bhairava | |
Kalasha | vase, coupe (généralement remplis de l'élixir d'immortalité), vase d'or de Kubera | |
Kalachakra | "roue du temps", nom sanscrit d'un calendrier introduit au Tibet par des bouddhistes chinois au XI° siècle. Le Kalachakra est aussi une forme de bouddhisme tantrique dont le dieu suprême est un Adibouddha identifié avec la roue du temps, d'où proviendrait toute création. | |
Kalki | dixième et futur avatar de Vishnu | |
"la Noire", divinité de l’hindouisme, déesse de la destruction à la langue rouge et au collier de crânes, épouse de Shiva en colère |
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dragon terrassé par Krishna enfant |
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Kalpa | ère bouddhique ou hindoue | |
Kama | dieu de l'amour | |
Kamandalu | pot à eau | |
divinité japonaise intégrée au panthéon bouddhiste |
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Kapala |
Le kapala ou Thod-dpa en tibétain, est un "crâne humain" qui est utilisé comme coupe à libations par certains dévots de Shiva en Inde. On le trouve également dans les rituels tantriques du Népal et du Tibet et il apparaît souvent comme attribut des déités courroucées du panthéon bouddhiste tibétain. Au Tibet, la coupe crânienne est souvent montée sur un support minutieusement travaillé, et dotée d'un couvercle. Son usage est réservé à l'initié qui l'utilise lors de pratiques solitaires secrètes, et qui doit avoir bien compris que cet objet rituel est un rappel du caractère transitoire de l'existence. La coupe crânienne peut également être utilisée lors de services monastiques en l'honneur des divinités protectrices. Elle est alors remplie de bière ou de thé symbolisant l'ambroisie ou le sang. |
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Karandamakuta | coiffure cônique, couvre chignon (voir coiffure de Vishnu) | |
Karaweik | nom birman de Garuda | |
Karesansui | jardin inspiré du bouddhisme zen et de la peinture des paysages chinois | |
Karma, karman |
littéralement : "action", acte, poids des actes accomplis durant le passé/les vies antérieures, loi de causalité pesant sur le cycle des samsara. Le désir est la cause du karma |
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Karmapa | chef de l'école bouddhiste tibétaine des Kagyu-pa | |
Karmasattva | Emanation de l'élément air, aussi appelé Vishvapani | |
Kartika | couperet rituel | |
Karttikeya | autre nom de Skanda, deuxième fils de Shiva et Parvati | |
Keisaku | bâton utilisé pour appeler à la méditation | |
cheval de Bouddha dans sa vie au palais royal |
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Khata | écharpe de félicité remise en guise de cadeau de bienvenue | |
Khatvanga | sceptre tantrique, bâton des yogi, aussi : massue, un des attributs de Shiva et de Durga | |
Kinnari | divinité secondaire, utilisée comme motif décoratif | |
déesse de la beauté, de la chance et de la richesse au Japon, dérivée de Lakshmi |
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serviteurs du dieu Kubera, créatures mythiques mi-homme/mi-animaux (chevaux ou oiseaux) au féminin : kinnari |
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Kala, "masque de gloire", masque de démon au dessus des portes et fenêtres, surtout à Java |
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salle des images d'un temple japonais |
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Kor-ten | moulin à prières en tibétain | |
"le sombre", huitième et plus important avatar de Vishnu, fidèle allié des humains, symbolise l'amour (charnel et céleste) et la spontanéité de la vie, vainc le mal chaque fois que le dharma est menacé, représenté comme un bébé suçant son gros orteil, enfant espiègle qui vole le lait et le beurre et renverse les barattes, adolescent dansant sur le démon Kaliya, bouvier et séducteur des gopis (d'où son nom Gopala). Ses amours avec sa favorite Radha sont l'objet de nombreux poèmes mystico-érotiques (purana) et symbolisés par la danse ras-lila sous la pleine lune.. |
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Krodhakaya | forme courroucée d'une divinité | |
Kshatriya |
caste guerrière noble en Inde, une des quatre castes (ou varna) par opposition aux bramanes (prètres), vaishya (agriculteurs), shudra (serviteurs) et aux hors-castes ou intouchables (paria) Les kshatriya, issus des bras du géant Purusha, sont les détenteurs du pouvoir politique dans la société indienne traditionnelle. |
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Kshitigarbha | boddhisattva protecteur des enfants et des voyageurs, Jizo au Japon | |
dieu des richesses, représenté avec sept jarres remplies de gemmes |
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Kucabanda | bandeau de poitrine | |
Kucipa | Guru historique indien et yogi, cette divinité avait pour objet de méditation Yama, dieu de la Mort | |
Kumara | autre nom de Skanda, fils de Shiva et de Parvati | |
Kumari | déesse vivante, fillette incarnant Kali, résidant dans le Kumari Bahal à Kathmandu. | |
Kundalini | énergie psychospirituelle, souvent comparée à un serpent lové, qui demeure latente à la base de la colonne vertébrale avant d'être réveillée par la pratique du yoga et de la méditation | |
Kurma | la tortue, deuxième avatar de Vishnu | |
Kurukule | divinité du tantrisme tibétain | |
période artistique indienne (fin I° siècle av. J.-C. / fin III° ap. J.-C.) |
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ville indienne où est mort le Bouddha historique |
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"nid" en tamoul, motif surmontant la porte, critère chronologique important pour les archéologues |
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Kwannon | nom d'Avalokiteshvara au Japon | |
L |
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un des 32 attributs particuliers à Bouddha (urna, ushnisha, doigts palmés...) |
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pose de délassement royal, une jambe repliée sur le siège, l'autre pendante |
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le "déroulement de la pièce", une des Bouddhacarita ou actes de Bouddha, histoire relatant la vie du Bouddha historique (version s'arrêtant au sermont de Bénares et donc ignorant les 40 années d'errance et de prédication, préférée par le Bouddhisme Mahayana), dépeinte dans la statuaire de Borobudur. |
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moine tibétain (bla-ma : "supérieur", équivalent du sanscrit guru) |
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bouddhisme tibétain, aussi appelé Vajrayana ou "Véhicule de Diamant". Le Dalaï Lama est considéré comme une incarnation de Bouddha. |
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"jeu divin", création et voyage de l'âme. "Le monde est une scène" (As you like it) ou chacun, dieu ou humain, joue son rôle. |
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littéralement "subtil" dans le sens psychique, pilier cosmique du védisme, assimilé à l'Axis Mundi, symbole phallique représentant Shiva, dressé et gonflé de création potentielle car Shiva retient sa semence, symbolisme complexe développé surtout dans le tantrisme. |
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(singha en sanscrit) élément architectural et artistique, symbolise la bravoure ou la sauvagerie, gardien du Nord, monture de Durga affrontant un démon |
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Loka | littéralement "lieu" | |
"Seigneur du Monde", un boddhisattva |
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"Gardien du monde", un des gardiens des 4 points cardinaux, placés de chaque côté dans le pavillon d'entrée des temples. Empruntés à l'iconographie indienne, intégrés comme souvent à l'iconographie bouddhiste, ils sont avant tout "protecteurs", et leur première tâche est de garder Bouddha, puis le monde, de l'invasion des démons. On les trouve souvent à l'entrée du Dukkang, salle d'assemblée et de prière dans les monastères. Toujours représentés debout, avec une allure martiale, ils portent souvent des armures ou sont en tenue de combat, comme tous les gardiens. Ils sont au nombre de quatre: Dhritarastra, en tibétain yulkor-rung, "celui qui maintient le royaume de la Loi". De couleur blanche (pureté), il siège à l'est et porte la vina, un instrument à cordes. Au Népal, on le connaît sous le nom de Viniraja, "le roi (qui joue) de la vina". Il règne sur les Gandharva, esprits musiciens. Virudaka, en tibétain Pha Kye po, "le grand homme". Terrible et courroucé, il siège au sud, est de couleur bleue ou verte et porte l'épée de la main droite. Il règne sur les Khumbhanda, les géants. Virupaksa, en tibétain Mi-Mi-Sang,"celui qui a l'oeil mauvais". Son aspect est très courroucé. Il siège à l'ouest, est de couleur rouge et a comme attribut le reliquaire ou le stupa, quelquefois la corde dans la main gauche, et le serpent, car il est le "Maître des Naga" qui sont des défenseurs de la loi bouddhique. Vaishravana, "celui qui entend tout", est le chef des Lokapala. Il correspond à la divinité hindouiste Kubera, encore appelé Jhambala au Népal. Souvent assis sur un lion blanc, il siège au nord, à la tête des Yaksha, génies de la nature. Il est de couleur jaune et son attribut est la mangouste crachant les joyaux et la bannière. |
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autre nom d’Avalokiteshvara, émanation du dieu Shiva, représenté debout en position tribhanga, avec 4 ou 8 bras, tenant un flacon, un livre, un chapelet et un bouton de lotus, figuré sous la forme d'un cheval à 5 têtes au Cambodge (Angkor) |
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sert de trône à Bouddha, de base aux stupa, tenu à la main sur une longue tige par les boddhisattva, symbole de la naissance et de l'existence transcendante, sort du nombril de Vishnu durant son rêve pour donner naissance à Brahma, dieu de la création. |
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lieu de naissance de Bouddha |
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Lungta | cheval de vent, porte-bonheur, représenté sur les drapeaux de prières | |
arhat chinois |
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