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renonçant à la recherche de la voie spirituelle permettant d’échapper au cycle des réincarnations, se couvre le corps de cendre pour témoigner de son indifférence à la mort. |
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Sadhana | incantation, "moyen d'accomplissement", pratique du Tantra bouddhique visant à atteindre les qualités de la divinité visualisée par le bais du mantra et de la méditation. L'adepte invoque une forme spécifique de Bouddha et, s'identifiant à ses attributs, rayonne de sagesse et de compassion envers tous les êtres. | |
a onze têtes comme Ekadasha, et mille bras, mille mains avec dans chacune un oeil pour aider chacun. |
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extase |
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Samantabhadri | parèdre de Samantabhadra | |
Samantabhadra | un des boddhisattva les plus importants et les plus vénérés | |
Samayasattva | Boddhisattva à six bras, émanation de l'élément air, en union avec sa parèdre la Tara verte à six bras, il accorde ses pouvoirs magiques pour mettre fin aux contraintes karmiques qui empèchent l'Illumination. | |
Samghati | vêtement monastique, étoffe drapée couvrant une ou deux épaules | |
littéralement "transmigration" de l'âme, cycle de naissances, de morts et de re-naissances auquel sont soumises les créatures par la loi du karma tant qu'elles n'ont pas été délivrées et atteint le parinirvana. Etat des êtres sensibles ordinaires enchaînés par l'ignorance et la perception dualiste, le karma et les émotions perturbantes. Etat de non-éveil |
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loi éternelle, véritable nom de l'hindouisme |
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en sanscrit "réunion", assemblée des moines bouddhiques créée par le Bouddha Shakyamuni |
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Sangharama | monastère bouddhique | |
Sankha | conque, l'un des attributs de Vishnu | |
Sanmon | portique donnant accès au temple au Japon | |
Sannyasa | en sanscrit : "renoncement". Dans la société hindouiste, le quatrième stade de la vie religieuse marqué par un renoncement total au monde au profit d'une vie ascétique. | |
Sanscrit | Ancêtre des langues indo-européennes, le sanskrit est une langue de la famille indo-iranienne, autrefois parlée dans le sous-continent indien. Certains mots sont encore utilisés par certaines familles de brahmanes et certaines sectes hindouistes. Il faut considérer le sanskrit, non comme la langue d'un peuple, mais comme une langue de culture qui a toujours été l'apanage d'une élite sociale. C'est notamment celle des textes religieux hindous et, à ce titre, elle continue d'être utilisée, à la manière du latin aux siècles passés en Occident, comme langue culturelle, et véhiculaire (un recensement de 1981 indique qu'il y aurait encore environ 6 100 locuteurs ; en 1961, à peu près 194 400 personnes disaient l'utiliser comme langue secondaire). C'est d'ailleurs l'une des langues officielles de l'Inde. La grammaire du sanskrit est celle d'une langue hautement flexionnelle et très archaïsante, dont l'étude est fondamentale dans le cadre de la linguistique comparée. | |
parèdre de Brahma, déesse de la Parole |
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vêtement féminin composé d'une étoffe drapée autour du corps. |
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épouse qui s'immole sur le bûcher funéraire de son époux |
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Satya | "voie de la vertu" en sanscrit | |
posture assise (statuaire bouddhique) |
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"objet sacré", sanctuaire, lieu sacré du bouddhisme |
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tribu indienne dont le père de Bouddha est le roi, d'où le nom Shakiamuni donné à Bouddha |
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littéralement "puissance", parèdre d'un dieu, divinité/énergie féminine d'un dieu, aspect féminin de Shiva, personnification de son énergie potentielle |
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"l'Ascète des Shakya", nom donné au Bouddha historique, le prince Siddharta Gautama |
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Shanka | conque | |
empilement de disques représentant l’univers sur un stupa |
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linga à trois visages |
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littéralement : "sommet", tour-sanctuaire des temples indo-aryens aux arêtes curvilignes située au dessus de la cella |
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un des deux bouddhismes mahayana ésotériques japonais, fondé au 9° siècle par Kukai, incorporant des éléments hindouistes. Cette école insiste sur les positions symboliques des mains (mudra) et sur la répétition des mantra. Elle se trouve au Mont Koya et a engendré une cinquantaine d'écoles secondaires. |
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religion du Japon |
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divinité de l’hindouisme, roi de la danse (Nataraja), le Grand Seigneur (Maheshvara), populaire et redouté car porteur de vie et de mort, représenté sous des formes diverses dont le linga, symbole phallique, posé sur le yoni, symbole féminin. Il porte le tripundaka et un troisième oeil sur le front, monte le taureau blanc Nandi, foule aux pieds le nain de l’ignorance, a pour attributs le trishula (trident susceptible de saccager le monde), le tambourin (instrument de la danse cosmique), le livre et la flamme de la connaissance, a reçu le Gange dans sa chevelure pour en amortir le choc sur la terre. Il agit sur le monde par l'intermédiaire de ses shakti ou parèdres, manifestation de l'énergie cosmique : Parvati la bienveillante ou Uma la Favorable. En colère, il devient Bhairava le Terrible et épouse Durga la Guerrière ou Kali la Sanguinaire. Shiva apparaissant dans un lingam infini de feu invita ses rivaux Brahma et Vishnu à en découvrir les limites. Brahma transformé en oie s'élança dans les airs. Vishnu en sanglier s'enfonça dans le sol. Vishnu reconnut ne pas en voir la limite mais Brahma prétendit le contraire, mensonge pour lequel il perdit le droit d'être vénéré. |
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Lors du miracle de Shrasvati, Bouddha, pour confondre ses détracteurs et prouver sa supériorité sur ses rivaux brahmanes et les fidèles jaïns de Nirgrantha, métamophose son siège en lotus (padma) à mille pétales, produit un mirage de son corps multiplié un million de fois et un jaillissement de flammes et d'eau de sa chair. |
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Shri | déesse de la fortune | |
Shrivatsa | symbole de bon augure | |
Shudra | caste des travailleurs serviles | |
Shunyata | "vacuité", doctrine prônée par le Mahayana, selon laquelle tous les cadres conceptuels sont vides de toute réalité permanente. Dans le Tantra, la shunyata est assimilée au principe féminin qui, comme l'espace, est sans commencement ni fin. | |
divinité protectrice du tantrisme, représentée avec 1000 têtes, 1000 bras et 1000 pieds. |
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Siddha | grand maître indien | |
"celui qui a atteint son but", nom donné tardivement au Bouddha historique |
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Siddhi | bol à offrandes rempli de joyaux | |
Sikhisme | religion de l'Inde, fondée dans le Penjab par le guru Nanak (1469-1539), dénonçant le système de castes et mettant l'accent sur l'égalité sociale et la dévotion à Dieu et à l'enseignement du guru | |
Simhamukha | divinité du bouddhisme tantrique tibétain | |
Simhanada |
"le Seigneur à la voix de lion", Simhanada est une forme non-tantrique d'Avalokiteshvara, invoquée pour guérir la lèpre. |
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princesse épouse de Rama |
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Sitatapatra | divinité du bouddhisme tantrique tibétain | |
"jet de semence", ou Kumara (l'adolescent) ou Karttikeya (filleul des Pléiades) ou Murugan (le garçon), dieu de la guerre et de la chasteté, sorti du Gange fécondé par la semence de Shiva, frère de Ganesha, deuxième fils de Shiva et de Parvati, représenté sur sa monture le paon. |
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Soeurs de la Chance | Les soeurs de la chance sont d'anciennes déesses des montagnes qui ont été vaincues by Padmasanbhava et ont juré fidélité au dharma bouddhiste. | |
breuvage d'immortalité des anciens aryens, liqueur magique décuplant les forces. Divinisée et identifée à la lune, cette liqueur jouait un rôle important dans les cérémonies religieuses et était censée conférer l'immortalité aux esprits des ancètres défunts. |
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Son | école de meditation bouddhique coréenne | |
roi fondateur de Lhassa au VII° siècle ap. J.-C. a épousé deux princesses, une fille de l'Empereur de Chine et une fille du roi du Népal. |
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Stanaka |
posture debout (statuaire bouddhique) |
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tumulus, représentation du Mont Meru, monument funéraire et/ou commémoratif comprenant l’anda (ou dôme), l’harmica (ou bannière), les shatraveli (ou disques) et les torana (ou portes d’accès). |
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tablette votive (Indonésie), petit stupa votif portatif |
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Walin, frère de Sugriva, roi des singes, essaie de lui ravir le trône |
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roi, père du Bouddha historique, époux de Maya |
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Sudhdarshan chakra | disque solaire | |
roi des singes |
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Sukhasiddhi | Emanation de Vajrayogini, Sukhasiddhi, la "Conquète de la Félicité", se tient en équilibre sur un lotus flamboyant. Chargée de nous initier aux mystères de la naissance et de la mort, Sukhasiddhi incarne l'esprit tantrique de la Divine Féminité, qui guide les aspirants à la spiritualité vers un monde de liberté désintéressée. Brandissant un couperet (kartika) et parée d'une guirlande de crânes, elle défend l'espoir et la crainte, l'attachement et l'aversion, pour s'unir à toute forme d'existence. Son couperet tranche les racines de l'illusion, tandis qu'elle lève dans un geste d'offrande une coupe crânienne contenant le nectar de la vacuité, de la nature illusoie de toute forme de vie. | |
école artistique Thaï (XIII°/XV° siècles) |
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Sumeru (mont) | résidence du dieu Indra | |
beautés célestes fréquemment représentées à Khajuraho |
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dieu du soleil, sur un char tiré par sept chevaux conduits par Aruna, dieu de l'Aurore |
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Sushumna | Dans la théorie du "corps subtil" ou mystique, canal très fin situé au centre de la colonne vertébrale, à la base de laquelle se trouve emmagasinée la kundalini. | |
sermons (aphorismes et paroles) de Bouddha formant le Tripitaka (les Trois Corbeilles)avec le Vinayana (la discipline) et l'Abhidharma (la phénoménologie) |
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croix, symbole solaire bénéfique dans le bouddhisme himalayen, aux barres orientées vers la droite, souvent associé à Ganesha |
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T |
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littéralement en sanscrit : "fil" ou "continuité" de la sagesse intrinsèque englobant l'ensemble des phénomènes et de l'expérience, manuel spirituel du V° au VIII° siècle codifiant les cérémonies et les pratiques ésotériques bouddhistes (fêtes, danses, libations, crémations ...) sous forme de dialogue entre Shiva et sa shakti |
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Tantrayana | bouddhisme tantrique | |
pratiquant du tantrisme |
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immense courant spirituel de l'hindouisme également présent dans le bouddhisme, le jaïnisme et le sikhhisme, répandu en Asie centrale et orientale, englobe les différentes traditions chamaniques locales, fondé sur un corpus d'écritures nommés Tantra, également connues sous le nom de cinquième Veda. Bouddhisme tantrayana, "extension" ou "chaîne" de l'esprit, vajrayana (véhicule de diamant), bouddhisme mettant l'accent sur le ritualisme magique et les pratiques de yoga, considère que toute existence est la conjonction de deux principes antagonistes (dualisme). L'union du masculin et du féminin, de la transcendance et de l'immanence divines est symbolisée par l'acte sexuel (cf Khajuraho). L'energie rouge du yoni est fertilisée par l'énergie blanche du linga. Les 37 divinités fondamentales du bouddhisme tantrique sont les 5 jina (Pancha Tathagata), 4 déesses principales (Panduravasini en rouge, Tara en vert, Locana en bleu et Mamaki en jaune), 8 déesses des offrandes, 16 boddhisattva, 4 gardiens (lokapala) |
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système philosophico-religieux fondé par le Chinois Lao Tseu en 400 av. J.-C. , associant philosophie, croyances, pratiques religieuses, expérience mystique pour parvenir au Tao, énergie créatrice absolue, début et fin de toute chose. |
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tarayati, "celle qui sauve", sgrol-ma en tibétain, aspect féminin de Bouddha. Vers le IV° siècle, le principe féminin (Tara, Prajnaparamita) commence à être reconnu dans le Mahayana, mais c'est au VI° siècle que s'organise le concept de Tara. Dès cette époque, elle est considérée comme la shakti d' Avalokiteshvara, née d'une de ses larmes, et symbolise l'aspect féminin de la compassion. Au VII° siècle, au Tibet, on pense que Tara s'incarne dans chaque femme vertueuse : c'est ainsi que les deux épouses du roi Srong-Btsan Sgam-po sont considérées comme des émanations de Tara et qu'on assiste alors à la création de la Tara blanche qui correspond à l'épouse chinoise (avec 7 yeux dans la tête, les mains et les pieds, tient un lotus blanc ouvert, symbole de pureté) et la Tara verte, correspondant à l'épouse népalaise (protectrice de tous les dangers, avec un lotus bleu à demi ouvert). Dans le tantrisme, Tara est la shakti de Vairocana et d'Amoghasiddhi. Tara est décrite sous 21 formes, selon la couleur, la posture et les attributs. C'est l'un des Yidam les plus utilisés. Déesse, ayant rang de boddhisattva, on la prie afin d'obtenir son aide pour surmonter les périls de la vie. Dans l'hindouisme, la Tara Blanche signifie l'Etoile. Elle dévore toute substance, toute pensée, tout savoir, mais, quand elle est rassasiée, elle est calme et douce. C'est pourquoi Tara a deux aspects, l'un paisible et lumineux, l'autre agressif, terrible et dévorant. Elle est alors représentée de couleur bleu-sombre, avec trois yeux, les cheveux en broussaille, et souvent, elle danse sur des bûchers funéraires. Il existe aussi une Tara verte et une Tara jaune. |
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Tarjani mudra | geste de la menace, le poing fermé et l'index tendu | |
Tembu | divinité au Japon | |
un des deux bouddhismes ésotériques japonais, introduit au Japon au 9° siècle par Saicho. Cette école insiste sur le dévouement purement altruiste. Elle a aidé les écoles Jodo (de la Terre Pure), Jodo Shin et Nirichen à se multiplier |
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Terre Pure | Au Japon, paradis occidental de Bouddha Amida | |
bannière peinte ou peinture religieuse dans le bouddhisme tibétain (lamaïsme tantrique) |
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Tathagatha | "celui qui est allé à la vérité", autre nom donné à Bouddha | |
bouddhisme du Petit Véhicule ou hinayana, littéralement : "voie des anciens", forme orthodoxe et origine du bouddhisme, école du Sud implantée au Sri Lanka, en Birmanie, au Laos, au Cambodge et en Thaïlande. |
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divinité du bouddhisme tantrique tibétain | ||
du sanscrit shtaga (clandestin), bandes d'assassins qui terrorisèrent les voyageurs indiens pendant trois siècles. |
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symbole de puissance, d'énergie, de courage, d'esprit d'entreprise, d'autoritarisme, de férocité, d'aventurisme |
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marque en forme de U sur le front des fidèles de Vishnu symbolisant ses pieds |
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Tilopa | Le plus ancien guru bouddhiste connu, vécut en Inde au X° siècle, il est réputé comme Mahasiddha, ayant acquis ses connaissances par ses seules expériences et exercices sans l'aide d'aucun maître. | |
littéralement "gué" entre royaumes des dieux et des hommes. A l'origine, terme désignant les lieux de pélérinage situés aux confuents des fleuves, à proximité d'un lac sacré, d'un bassin rituel ... Par extension, désigne les sanctuaires et les villes saintes, puis de façon générale, tout lieu de pélérinage. |
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"passeur de gué", nom donné aux 24 fondateurs du jaïnisme qui guident l'homme vers son salut. |
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en sanscrit : "portail", une des quatre portes/portiques d’accès au temple ou au stupa situés aux 4 orients, comprenant deux pilastres et deux ou trois architraves, le plus souvent décorés de bas-reliefs d'inspiration religieuse (cf. Angkor) |
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Torma | offrande de farine et de beurre | |
symbole du monde chez les chinois : le ventre plat est la terre, la carapace arrondie est le ciel |
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triple flexion du corps, au niveau des hanches, de la taille et du torse. |
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Tribhuvana | terme englobant l'ensemble des trois mondes contitués par la terre, l'atmosphère et le ciel. | |
Triratna | les trois joyaux du bouddhisme : la communauté monastique (sangha), la loi (dharma) et le Bouddha | |
trident, un des attributs de Shiva, symbole de la triade au coeur de la création |
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littéralement "Triple Image", triade hindouiste (Brahma, principe de la création de l'univers, Vishnu, principe de la conservation et Shiva, principe de la destruction) |
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les "Trois Corbeilles" en sanscrit, trois recueils de règles monastiques bouddhiques |
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trois traits horizontaux sur le front de Shiva, représentant les trois premiers éléments de la syllabe Om, troisième oeil au milieu du tripundaka |
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Trishula | trident | |
Trois joyaux | Les Trois joyaux sont le Bouddha, le Dharma (son enseignement) et le Sangha (l'assemblée des fidèles) | |
Tsampa | farine d'orge, base de l'alimentation tibétaine | |
Tsok | offrande | |
fondateur de l'ordre Gelug-pa (Bonnets jaunes) au XIV° siècle qui réhabilita le célibat. |
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Tulku | corps de réincarnation | |