U
protubérance cranienne ou chignon de Bouddha (ou des Jina), emblème de ses pouvoirs spirituels
"lumière", "paix de la nuit", parèdre de Shiva, archétype de l'harmonie domestique. Elle sympolise la connaissance éternelle, la puissance de création et la paix nocturne. Uma est également identifiée à la Parole quand elle est "connaissance éternelle".
en sanscrit : "enseignement secret recueilli aux pieds du maître", 108 textes sacrés de l’hindouisme (VII°/V° siècle av. J.-C. ), ajoutant de nouvelles notions aux Véda (brahman, atman, sacrifices)
touffe de poils entre les sourcils de Bouddha, symbolise le troisième oeil, celui de l'Eveillé, un des trente-deux signes distinctifs de Bouddha
V
littéralement "véhicule", monture animale d'une divinité dont elle peut parfois emprunter les formes.
Ci-dessous les vahana de quelques divinités :
| Agni : bélier |
Sarasvati : cygne |
| Ayyappan : tigre |
Shani : corbeau |
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Brahma : cygne (Hamsa) |
Shiva : taureau (Nandi) |
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Durga : tigre (Manashthala) |
Skanda (ou Murugan) : paon (Parvani) |
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Ganesha : rat (Mushika) |
Surya : char tiré par sept chevaux |
| Indra : éléphant (Airavat) |
Varuna : makara |
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Kama : perroquet |
Vayu : antilope |
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Ketu : aigle |
Vishnu : homme-oiseau (Garuda) |
| Lakshmi : hibou (Uluka) | Yama : buffle |
| Rahu : lion | Yamuna : tortue |
varna (caste) des agriculteurs, détenteurs du pouvoir économique, issus des cuisses du géant Purusha
gardien du Nord, chef des quatre lokapala, Bishamonten au Japon
"seigneur omniscient", "lumière universelle", un des cinq jina, Bouddha du Zénith, couleur : blanc, attribut : disque, monture : dragon, souvent représenté au centre du mandala, les deux mains devant la poitrine, assis sur un trône de lions.
"diamant", "foudre", objet de culte symbolisant la boddhichitta, en forme de lance à une, trois ou cinq pointes, arme et attribut d'Indra (brahmanisme), principe masculin par rapport à la cloche (principe féminin), symbole des 7 caractères positifs permanents : stabilité, sûreté, invincibilité, indestructibilité, inchangeabilité, indivisibilité et indissolubilité.
Dans les cultes lamaïstes, le vajra est symbole de compassion et représente le pôle masculin, la cloche symbolise la connaissance (de la vacuité) et représente le pôle féminin. Le double dorje ou Visvavajra ou Vajra entrecroisé matérialise l'indestructibilité de l'essence de tous les phénomènes. Il est quelquefois interprété comme la roue de la loi.
Pour le Vajrayana, l'Adibouddha est le Bouddha des origines qui représente le Dharmakaya, c'est-à-dire la vraie nature de Bouddha. Les choses n'ont ni début, ni fin. Elles existent par elles-mêmes, par la seule puissance de l'idée cachée au fond d'elles-même (Swayambhu). Cette entité est incarnée sous la forme de Vajradhara dont la position des mains avec vajra et ghanta symbolise la béatitude de l'entité issue de l'union des contraires : l'union mystique.
un boddhisattva, représenté avec la foudre (vajra), porte une peau de tigre, des serpents autour des bras et des jambes (symbole de fertilité), dieu de l'energie, chef des déités tantriques, descendant d'Indra.
sixième dhyani-bouddha au Népal, de couleur blanche car elle contient toutes les autres couleurs.
Un des aspects de l'Adi Bouddha, considéré comme le fils spirituel d'Akshobhya qui figure en effigie dans sa coiffure.
l'un des trois véhicules, ou branches, ou voies, du Bouddhisme, véhicule de diamant, bouddhisme tantrique aussi appelé Mantrayana ou Tantrayana. Cette voie bouddhique permet au fidèle d'atteindre la boddhéité en une seule vie à condition d'être guidé par un maître et d'avoir ainsi atteint un niveau de maturité suffisant.
attitude du don, de la charité (Bouddha assis à l'indienne, main gauche posée paume en haut sur le pied droit, main droite posée paume en haut le genou droit)
littéralement : couleur, une des quatre catégories de l’hindouisme (nommées castes par les européens)
chef des Aditya, dieu du ciel nocturne et des eaux, sur sa monture le crocodile
déesse de l’abondance au Népal
dieu du vent, représenté avec un étendard
en sanscrit : "savoir", ensemble de 4 textes sacrés en sanscrit (Rig-Veda, Sama-Veda, Yajur-Veda et Atharva-Veda) du védisme et de l’hindouisme (1500 ans av. J.-C.) rendant hommage aux forces élémentaires de la Création que dirige Indra, dieu de la Pluie et du Tonnerre, inspirés aux sept rsis . Ces textes constituent la base de l'hindouisme orthodoxe, védique et brahmanique. Leur contenu inclut l'hymnologie, le rituel et l'enseignement métaphysique ésotérique, appelé Vedanta.
Selon les veda, l'ensemble de l'univers est l'expression de la Conscience Pure, dont la vibration se traduit d'abord par des phénomènes sonores, puis par des formes matérielles. Cette vision de la réalité est conforme à ce que nous apprend la physique : les particules subatomiques, la structure de l'espace-temps, la gravité et les forces électromagnétiques ne sont que la vibration des "supercordes", les vibrations du néant, ce que le bouddhisme appelle shunyata.
balustrade qui entoure un stupa, délimite l'espace de circumambulation ou pradakshina.
Lorsque les Arya pénètrent dans le Nord du sous-continent indien, ils apportent avec eux leur langue, le sanscrit et leur culture, dont les pratiques religieuses. De génération en génération, ils transmettent leurs rites oralement grâce à des strophes en sanscrit, récitées par les brahmanes. Pendant les premiers siècles, ce trésor lithurgique se développe et s'enrichit pour former une somme religieuse et philosophique qui constitue le Veda, le "savoir" par excellence. On y trouve les trois notions de bases de la civilisation indienne :
- le monde est ordonné selon la vérité,
- l'homme et l'univers se correspondent et s'expliquent l'un par l'autre,
- l'univers est composé d'un nombre indéfini d'êtres vivants dont la vie forme une chaîne continue d'existences qui, bien que différentes, procèdent toutes d'une réalité absolue et unique.
La religion védique est particulièrement ritualiste et centrée sur le sacrifice. Celui-ci, apanage exclusif et héréditaire des brahmanes, permet de maintenir la norme par l'entremise des dieux, pour obtenir leur protection ou leur intervention.
Les dieux principaux du védisme sont Indra, dieu de la pluie et du tonnerre, Agni, dieu du feu sacré, Vayu, dieu des vents, Ushas, déesse de l'aurore et Varuna, dieu des eaux
divinité de l’hindouisme (Narayan au Népal), garant de l’équilibre cosmique, descend sur terre parmi les hommes pour rétablir l’ordre cosmique lors de ses avatars sous des formes différentes :
- Matsiya le poisson qui sauve Manu, le premier légiste, du déluge primordial (à l'âge d'or).
- Kurma la tortue qui supporte la baratte sur sa carapace lors du barattage de la mer de lait par les dieux (deva) et les démons (asura) tirant sur le serpent polycéphale Vasuki pour obtenir le soma/amrita, élixir d'immortalité (âge d'or).
- Varaha le sanglier qui sauve la terre de l'océan primordial, la divise en 7 continents et y crée la vie (âge d'or).
- Narasimha l'homme-lion qui tue un démon invincible (âge d'or)
- Vamana le nain qui parcourt le monde en trois enjambées (âge d'argent).
- Parashu Rama, "Rama à la hache" qui vainc la caste des kshatriya et rétablit celle des brahmanes (âge d'argent).
- Rama qui établit une ère de justice, de paix et de bonheur dans le royaume de Ayodhya (âge d'argent).
- Krishna (âge de fer)
- Bouddha (âge de fer)
- Kalki, futur avatar de Vishnu qui apparaitra à la fin du monde avec son épée de feu sur son cheval blanc pour établir un nouvel âge d'or.
Il a pour parèdre (shakti) Lakshmi ou Shri, déesse de la Fortune qui siège toujours à sa droite, est quelquefois accompagné de Sarasvati, fille de Brahma et déesse de la Parole, de la connaissance, de l'éducation et des arts.
Il a pour attributs de son autorité :
- la roue tranchante (chakra) ou le disque solaire
- la massue (symbole du pouvoir du temps)
- la conque (origine des 5 éléments)
- la fleur de lotus (symbole de pureté et de créativité)
Dieu solaire, il chevauche Garuda, oiseau fabuleux à corps humain et bec d’aigle. Allongé sur le serpent Ananta, il rève et de son nombril émerge un lotus qui s'ouvre pour révéler Brahma, dieu de la création.
angelots, fréquemment représentés à Khajuraho
salle de réunion ou monastère
précepteur de Bouddha durant son enfance
attitude de l'argumentation. Bouddha confond ses rivaux en réalisant des prodiges (Bouddha assis à l'indienne, main gauche posée paume en haut sur les pieds, main droite ouverte dirigée vers l'avant, doigts vers le haut, index et pouce joints)
W
Y
représentation des déités en union sexuelle avec leur shakti ou parèdre, mot tibétain qui se traduit par "Père-Mère". Cette représentation est très fréquente dans le Vajrayana pour les déités tutélaires, et symbolisent l'union des forces de sagesse et compassion. Cette notion est différente dans le bouddhisme et l'hindouisme.
Dans l'hindouisme, cette "posture en embrassement" représente la force divine de la création. Le concept hindou est celui d'une déité masculine passive, étreignant son épouse appelée shakti, qui représente son activité ou pouvoir.
Dans les formes bouddhistes, la forme masculine est active, représente la compassion et les moyens qu'il faut déployer pour atteindre la boddhi. La forme féminine est passive et représente la sagesse nécessaire à cet Eveil, elle est prise de conscience de la vacuité universelle.
"bâton", axe cosmique traversant le stupa
génies mâles de la forêt, demi-dieux, souvent hostiles, chef : Kubera, dieu des richesses
compagnes des yaksha, divinités des rivières
divinité hindoue de la mort, aussi un des lokapala, représenté avec le karmachakra sur la poitrine.
premier homme et donc premier mort, représenté sur un buffle
un dharmapala, vainqueur du démon de la mort, un vajra dans les cheveux, peut avoir 9 têtes, 34 bras et 16 jambes (appelé Vajrabhairava), souvent avec yogini Vidhyadhara.
principe masculin, opposé et uni au yin. Le yang est activité, initiative, aspect céleste, lumière, sec, rayonnant.
littéralement "instrument de contrôle", mandala tantrique symbolisant le cosmos, réseau abstrait de lignes et de couleurs utilisé dans la méditation. Les triangles pointant vers le bas sont féminins, ceux qui pointent vers le haut sont masculins.
En tibétain, l'équivalent trulkhor désigne également les exercices physiques et les mouvements du corps permettant de débloquer les flux d'énergie subtile dans les canaux psychiques du corps.
"Esprit ferme" ou " Divinité préférée", le Yidam est une divinité tutélaire adoptée personnellement par un adepte sur l'indication de son maître spirituel, pour être son guide et son gardien. Le Yidam, masculin ou féminin, peut désigner la divinité personnelle dont le caractère correspond au tempérament psychologique individuel de chaque adepte. Sont choisis très fréquemment comme Yidam, Chenrezig, Tara sous ses différentes formes, Manjushri...
L'iconographie est complexe et variée. Les yidam de forme paisible sont représentés comme des boddhisattva, mais le plus souvent, la divinité est courroucée, en union sexuelle "Yab-Yum ", représentant le couple énergie-sagesse.
principe féminin, opposé et uni au yang. Le yin est repos, terrestre, obscur, humide, passif.
"union", "joug", méthode et discipline visant à la délivrance. Le yogi tente d'"atteler" la conscience intérieure (atman) à la conscience suprême (brahman) par le contrôle de soi, l'ascèse et la méditation. La technique corporelle Hatha Yoga en est un des aspects.
tantrika, littéralement : "celui qui est uni à la divinité", adepte du yoga et du tantrisme, personne suivant un chemin spirituel ayant atteint un certain degré de réalisation de la véritable nature de l'esprit
une des 64 déesses tantriques, partenaire sexuelle d'une divinité, manifestation de la shakti.
symbole féminin, souvent associé au linga
abstraction masculine/féminine de Shiva
Z
bouddhisme japonais. L'école chinoise Chan, d'inspiration taoïste s'est répandue au Japon pendant la période de Kamakura (1185-1333). Il existe trois branches zen principales, le Soto, le Rinzai et l'Okabu. Toutes attachent une grande place au zazen et à l'accomplissement personnel. La tournure d'esprit rigoureuse et l'esthétique dépouillée du zen influencent toute la culture japonaise.